Trois kilomètres avant d’arriver au centre de Cloyes, la déviation ouverte en 1989 emmène les plus pressés vers l’est de la ville. L’ancienne route, bordée par ses arbres, poursuit tout droit et amorce sa descente vers la vallée du Loir. Un passage assez raide, autrefois conjuguée à un virage dangereux permettant de franchir une voie ferrée. La courbe du passage à niveau a été redressée et sécurisé au début des années 1970 on aperçoit encore le court tronçon abandonné sur la droite.
L'ancien tronçon abandonné au début des années 1970 lors du réaménagement du passage à niveau particulièrement dangereux. Octobre 2012, collection L. Carré.
La Nationale 10 arrivait dans le centre de Cloyes par cette élégante allée bordée d'arbres. Octobre 2012, collection L. Carré
Petit garage arborant encore sa devanture caractéristique des petits ateliers ruraux. Octobre 2012, collection L. Carré.
Nichée dans la vallée du Loir, Cloyes-sur-le-Loir est une ville animée et accueillante depuis des siècles ; les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle y faisaient déjà étape au Moyen-âge. Une statue du saint datant du XIIe siècle est d’ailleurs toujours abritée dans l’église Saint-Georges, construite trois siècles plus tard. Par la suite, la ville s’est étendue le long de la route de Châteaudun et de la rue Nationale où les commerces de toutes sortes pullulaient.
La rue Nationale à la fin des années 1960 à l'époque où le trafic en route vers Bordeaux et vers l'Espagne permet aux commerçants de capter une clientèle abondante. Collection L. Carré.
Deux restaurants essentiellement se partageaient la clientèle de passage. Situé en plein centre, l’hôtel-restaurant Saint-Jacques était le plus réputé avec ses 44 chambres. Son restaurant gastronomique fut récompensé au début des années 1930 par le Touring Club de France pour la qualité de la cuisine et pour l'excellent rapport qualité/prix. L'établissement est aujourd'hui toujours en activité.